Particulièrement fréquent pendant le printemps avec la forte activité des insectes, même s’il peut s’observer toute l’année. Un phénomène particulièrement impressionnant chez le chien (rarement chez le chat) peut survenir : l’œdème de Quincke.
Il s’agit d’une réaction allergique importante due à une réponse « exagéré » de l’organisme face à un allergène (aliment, piqûre d’insecte, médicament, vaccin, pollen, etc). L’organisme fabrique un excès d’anticorps contre cet allergène, ce qui va entrainer la libération en grande quantité de médiateurs de l’inflammation par les cellules de défense (mastocytes, polynucléaires basophiles), en particulier l’histamine. Celle-ci entraine une dilatation des vaisseaux sanguins (rougeur, œdème cutanée), un prurit important (démangeaisons) et la libération d’acide chlorhydrique dans l’estomac (vomissements). Chez l’homme et le chat, elle entraine également la contraction des muscles lisses dans les bronches (asthme), mais pas chez le chien, pour des raisons anatomiques.
La plupart du temps, l’allergène responsable de la réaction n’est pas connu. Au printemps et en été, il peut s’agir le plus souvent de piqûre d’insecte (hyménoptères en particulier : guêpe, abeille, frelon, taon), voire de pollen. Des envenimations, médicaments, vaccins peuvent entrainer un œdème de Quincke toute l’année.
Les jeunes chiens sont les plus souvent atteints à cause de leur comportement exploratoire. Ils ont en effet tendance à fouiller et goutter tout ce qui se trouve à leur portée.
L’œdème se caractérise par un gonflement d’une partie de la face (babines, paupières) de façon unilatérale ou bilatérale, voire un gonflement de toute la face, jusqu’à ne presque plus voir les yeux ! Le chien se gratte énormément, certains font le tour de la maison en courant pour échapper à la démangeaison… Dans certains cas, l’œdème s’accompagne d’une urticaire, des plaques réparties sur le corps (surtout chez les chiens à poils ras) associées à des rougeurs et des boutons. Les vomissements ne sont pas rares, avec parfois une hypotension sévère.
QUE FAIRE EN CAS D'URGENCE ?
LA TROUSSE DE PREMIERS SECOURS
De multiples petites affections du quotidien peuvent être prises en charge directement à la maison. Chacun des produits cités sont disponibles sous différentes formes. Bien sur, en cas de doute, il conviendra de toujours prendre l’avis de votre vétérinaire.
LA MISE BAS
La gestation de votre animal arrive à terme, et la mise bas est proche. Ne vous inquiétez pas, les animaux sont bien mieux armés que nous pour ce genre d’événements. Veillez à ce qu’il soit à son aise dans un espace calme et protégé, gardez une distance respectueuse et n’intervenez que si quelque chose se passe mal, ce qui ne devrait pas arriver.
LA PARALYSIE SOUDAINE
La paralysie se définit comme la perte de motricité et de sensibilité d’un ou de plusieurs muscles. Si Elle résulte le plus souvent de lésions neurologiques, ses origines sont multiples: mécanique (hernie discale, luxation), vasculaire (thrombo-embolie), métabolique, néoplasique ou infectieuse. Elle peut enfin être consécutive à un choc ou à un traumatisme.
VOTRE ANIMAL A ÉTÉ HEURTÉ PAR UN VÉHICULE
En priorité il faut éviter un suraccident en dégageant l’animal victime. Si il est capable de se déplacer par lui-même : placez-le au calme et au chaud. Si il est conscient mais incapable de se lever et de se tenir debout, vous ne devez pas le déplacer, et signaler le lieu de l’accident. Si l’animal est inconscient, déplacez-le en respectant les recommandations pour le transport d’un animal blessé.
L'ÉTAT DE CHOC
Le terme médical d’état de choc n’est pas, contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, un sentiment de malaise lié à une frayeur passagère. C’est un symptôme très grave caractérisé par une insuffisance circulatoire aiguë (manque de sang en circulation) et une diminution sévère de la perfusion des organes. Il en résulte un défaut d’apport en oxygène et en nutriments dans tous les tissus de l’organisme jusqu’au niveau cellulaire.
LES URGENCES RESPIRATOIRES
Il existe de multiples façon de décrire une difficulté respiratoire, de la simple polypnée ou tachypnée (augmentation de la fréquence respiratoire, normale si votre animal vient de faire un sprint, ou a très chaud etc…), jusqu’à la dyspnée restrictive (lorsque l’inspiration et l’expiration sont difficiles). Simplement, si vous avez l’impression que sa respiration est anormale, c’est qu’elle l’est probablement, et doit vous inquiéter.
LA NOYADE
Les carnivores domestiques, chiens et chats, sont rarement confrontés à des accidents de noyade car ils savent instinctivement nager. Néanmoins, des noyades peuvent survenir, suite à un épuisement, une hypothermie, des vagues.
LES URGENCES URINAIRES CHEZ LE CHAT
Les chats sont particulièrement sujets aux affections de l’appareil urinaire. Elles sont généralement non obstructives et n’ont pas de caractère d’urgence vitale. Cependant la présence de bouchons peut provoquer une obstruction empêchant l’évacuation de l’urine. L’urine s’accumule alors dans la vessie entrainant un « globe vésical » pouvant entraîner la mort du chat dans les 48H.