A partir du printemps et durant toute la belle saison, les graminées poussent et sont à l’origine d’un risque majeur pour vos animaux de compagnie: l’épillet.
La partie supérieure de ces dernières, en séchant, se transforme en multiples petites “fusées végétales” qui ne demandent qu’à s’accrocher dans les poils et rentrer dans le moindre petit orifice. Leur forme et la présence de petites épines les empêchent de reculer, comme l’ardillon d’un hameçon. Ils ne peuvent qu’avancer, au point de pouvoir transpercer la peau et de continuer à “voyager” dans les tissus.
Les 2 cas les plus fréquents sont les épillets dans le conduit auditif (votre chien se secoue brutalement la tête, penche la tête d’un côté, se gratte une oreille, pleure) et dans la narine (il éternue brutalement, saigne d’une narine, cligne d’un oeil). Mais ils peuvent aussi se mettre dans les yeux (oeil gonflé, fermé, avec larmoiement important), ou rentrer dans la peau et être à l’origine d’abcès plus ou moins importants en zone interdigitée (entre les doigts, l’abcès se trouvant en général au-dessus), dans la vulve ou le pénis (l’abcès se trouvant alors au niveau du bas ventre entre les postérieurs), au niveau des aines et des aisselles, etc… Les chiens sont les principaux intéressés, mais cela peut concerner également les chats (yeux, narine).
Dans tous les cas, si une telle situation arrive à votre animal, il faut consulter rapidement votre vétérinaire. En effet, lorsqu’un épillet s’est logé dans l’animal, il ne peut plus reculer. S’il n’est pas retiré rapidement, il peut progresser dans les tissus et être à l’origine de dégâts plus importants, voire d’une pathologie beaucoup plus sévère comme des atteintes thoraciques ou abdominales notamment, mais également vertébrales.
Pour limiter les risques, évitez de lâcher ou de laisser votre chien se promener dans les herbes sèches, sur votre terrain coupez les régulièrement et éliminez les ensuite, car les épillets se détachent et s’envolent facilement avec le vent. Du reste, ce problème peut intéresser des chiens qui ne sont jamais exposés directement aux graminées, mais qui attrapent un épillet qui passait par là…
QUE FAIRE EN CAS D'URGENCE ?
LA TROUSSE DE PREMIERS SECOURS
De multiples petites affections du quotidien peuvent être prises en charge directement à la maison. Chacun des produits cités sont disponibles sous différentes formes. Bien sur, en cas de doute, il conviendra de toujours prendre l’avis de votre vétérinaire.
LA MISE BAS
La gestation de votre animal arrive à terme, et la mise bas est proche. Ne vous inquiétez pas, les animaux sont bien mieux armés que nous pour ce genre d’événements. Veillez à ce qu’il soit à son aise dans un espace calme et protégé, gardez une distance respectueuse et n’intervenez que si quelque chose se passe mal, ce qui ne devrait pas arriver.
LA PARALYSIE SOUDAINE
La paralysie se définit comme la perte de motricité et de sensibilité d’un ou de plusieurs muscles. Si Elle résulte le plus souvent de lésions neurologiques, ses origines sont multiples: mécanique (hernie discale, luxation), vasculaire (thrombo-embolie), métabolique, néoplasique ou infectieuse. Elle peut enfin être consécutive à un choc ou à un traumatisme.
VOTRE ANIMAL A ÉTÉ HEURTÉ PAR UN VÉHICULE
En priorité il faut éviter un suraccident en dégageant l’animal victime. Si il est capable de se déplacer par lui-même : placez-le au calme et au chaud. Si il est conscient mais incapable de se lever et de se tenir debout, vous ne devez pas le déplacer, et signaler le lieu de l’accident. Si l’animal est inconscient, déplacez-le en respectant les recommandations pour le transport d’un animal blessé.
L'ÉTAT DE CHOC
Le terme médical d’état de choc n’est pas, contrairement à ce que l’on peut penser de prime abord, un sentiment de malaise lié à une frayeur passagère. C’est un symptôme très grave caractérisé par une insuffisance circulatoire aiguë (manque de sang en circulation) et une diminution sévère de la perfusion des organes. Il en résulte un défaut d’apport en oxygène et en nutriments dans tous les tissus de l’organisme jusqu’au niveau cellulaire.
LES URGENCES RESPIRATOIRES
Il existe de multiples façon de décrire une difficulté respiratoire, de la simple polypnée ou tachypnée (augmentation de la fréquence respiratoire, normale si votre animal vient de faire un sprint, ou a très chaud etc…), jusqu’à la dyspnée restrictive (lorsque l’inspiration et l’expiration sont difficiles). Simplement, si vous avez l’impression que sa respiration est anormale, c’est qu’elle l’est probablement, et doit vous inquiéter.
LA NOYADE
Les carnivores domestiques, chiens et chats, sont rarement confrontés à des accidents de noyade car ils savent instinctivement nager. Néanmoins, des noyades peuvent survenir, suite à un épuisement, une hypothermie, des vagues.
LES URGENCES URINAIRES CHEZ LE CHAT
Les chats sont particulièrement sujets aux affections de l’appareil urinaire. Elles sont généralement non obstructives et n’ont pas de caractère d’urgence vitale. Cependant la présence de bouchons peut provoquer une obstruction empêchant l’évacuation de l’urine. L’urine s’accumule alors dans la vessie entrainant un « globe vésical » pouvant entraîner la mort du chat dans les 48H.